Développement personnel : Et si on se mettait à la place des autres?
Dans la présentation de ce blog, nous expliquions que pour atteindre la liberté financière, il était nécessaire de développer un certain mental, une certaine attitude. C’est d’ailleurs l’objet de notre premier pilier. Dans le cadre de cet article, nous allons parler de développement personnel qui, même si pas entièrement lié à la liberté financière, peut t’aider dans la vie.
Introduction
Dans le cadre d’un développement personnel, j’estime qu’il est très important de faire preuve d’empathie. Tu sais, j’ai toujours été quelqu’un qui s’emporte assez rapidement. En effet, j’étais très vite contrarié, ce qui avait bien sûr des répercussions sur ma façon d’agir, de me comporter et donc sur mon entourage.
A titre d’exemple, je vivais dans un appartement où l’isolation était pratiquement inexistante. Le soir, lorsque j’essayais de dormir, il y avait toujours un voisin pour faire du bruit. Evidemment, ces bruits m’agaçaient très vite et je finissais par faire une fixation sur ces bruits ce qui bien souvent me privait d’une bonne nuit de sommeil. Je passais mes nuits à ruminer « maudits voisins », « les gens n’ont vraiment aucun respect », et bien d’autres encore… Bref, je ruminais mais au final, ça ne m’avançait quand même pas plus pour pas dire que ça ne servait à rien !
Développement personnel
Il est vrai que beaucoup de gens manquent cruellement de respect, que ce soit mes voisins ou d’autres. Cependant, l’erreur, dans ce genre de situation, est souvent de leur adresser tous les torts et ce pour plusieurs raisons :
Nous ne connaissons rien de leur histoire.
L’homme juge toujours trop vite basé sur ce qu’il perçoit directement mais ne cherche jamais à aller plus loin, à prendre en compte la vision des autres. Peut-être que dans des conditions similaires nous aurions agi de la même façon ?
L’auteur Stephen Covey, dans son livre « Les 7 habitudes de ceux qui réussissent tout ce qu’ils entreprennent » fait part d’une histoire tout à fait pertinente pour comprendre le pouvoir de la perception (traduite de l’anglais)
Un dimanche matin, j’étais dans le métro de New-York. Les gens étaient assis calmement lisant ou se reposant les yeux fermés. C’était une scène tout à fait paisible. C’est alors qu’un homme et ses enfants sont entrés dans la rame de métro. L’homme s’est assis à côté de moi et a fermé ses yeux, apparemment inconscient de ses enfants qui criaient, jetaient des objets et saisissaient même les livres des gens.
Je ne pouvais pas croire qu’il pouvait être aussi indifférent. Finalement, avec une patience inhabituelle, je me suis tourné vers cet homme et dit « Monsieur, vos enfants dérangent les gens. Je me demandais si vous ne pourriez pas les contrôler un peu plus? »
L’homme contempla la situation comme si il la voyait pour la première fois. « Oh vous avez raison » dit-il doucement, « Je suppose que je devrais faire quelque chose. Nous revenons juste de l’hôpital où leur mère est morte il y a une heure. Je ne sais pas quoi penser et je suppose qu’ils ne savent pas non plus comment gérer cela. »
Soudainement, j’ai vu les choses d’une tout autre manière. Et parce que je voyais différemment, je me sentais différent, je me comportais différemment. Mon irritation avait disparue, je n’avais pas à me soucier de contrôler mon attitude ou mon comportement. Mon coeur était remplis de compassion. « Votre femme vient de mourir ? Oh je suis tellement désolé. Voulez-vous en discuter ? Que puis-je faire pour aider ? » Tout a changé en un instant.
Adapté de Stephen R. Covey, The Seven Habits of Highly Effective People (New York: Fireside, 1989), p. 30-31.
Cette histoire démontre bien que les perceptions peuvent changer sur base de notre histoire, nos connaissances, etc. Ainsi, il est nécessaire de tenter de voir la situation du point de vue de l’autre. Peut-être que ce dernier, sur base de son histoire, a toutes les raisons d’agir de la sorte ; du moins, de son point de vue.
La seule personne à qui en vouloir pour certaines situation n’est que toi-même.
Toujours dans le même livre, l’auteur fait une distinction très intéressante entre l’ensemble de nos inquiétudes, préoccupations (Circle of Concern) et ce sur quoi nous avons une influence (Circle of influence).
En effet, nous avons tous un ensemble de préoccupations qui nous pèsent. Cependant, nous ne pouvons avoir une influence que sur certains éléments. Par exemple, la météo peut t’inquiéter en prévision du barbecue que tu aurais prévu ce week-end mais tu ne peux rien y changer. A l’inverse, si tu te préoccupes de ton poids, tu peux prendre les choses en main et te mettre au sport.
La véritable question est de se concentrer sur ce sur quoi on peut avoir une influence. En effet, pourquoi perdre du temps ainsi que des ressources pour essayer de modifier des choses sur lesquels nous ne pouvons avoir aucune influence ? Le fait de se plaindre de la météo permettra-t-il d’améliorer la situation ? Bien sûr que non. Par contre, tu peux te concentrer sur la manière dont vous percevez et réagissez à ces évènements.
Conclusion
A titre de conclusion, reprenons le cas du problème de voisinage développé ci-dessus, à quoi bon s’entêter à reprocher leurs agissements aux voisins ? Dans ce genre de situation, différents choix, réactions, s’offrent à nous. Par exemple, je pourrais aller leur demander de se calmer, appeler la police et bien d’autres encore, mais je fais le choix de ne rien faire. C’est donc ma responsabilité, mon choix de préférer les conséquences à ne rien dire et assurer de bonnes relations de voisinage.
La vie est faite de choix et nous sommes donc responsables de ceux que nous réalisons. Il est donc de notre devoir de ne pas faire porter les responsabilités de nos choix aux autres personnes. De même, il est important de prendre la perspective des autres, de voir les choses de leur côté pour comprendre leurs comportements. De cette façon, cela soulage de nombreuses tensions et permet ainsi une amélioration générale de la qualité de vie.